I - Présentation
- savoir comment atteindre ses objectifs (comment produire, comment vendre,&ldots;),
- contrôles les actions entreprises (coûts, résultats,&ldots;) ; cela permet de mesurer les "écarts normaux" ou significatifs ; l'utilisation d'un tableau de bord facilite ce contrôle en donnant certains indicateurs clés (chiffre d'affaire, résultat, prix de vente, coût de revien, le niveau des commandes,&ldots;).
II - La prise de décision
Une entreprise prend une multitude de décisions de natures et d'importances différentes. On peut les classer selon différents critères.
Les décisions de pilotage sont prises par l'encadrement .
Les décisions opérationnelles sont prises par les niveaux inférieurs.
Ce critère de niveau hiérarchique est insuffisant à qualifier les décisions qui à un même niveau hiérarchique peuvent être de nature différentes.
2 - Classification en fonction de la durée des effets de la décision
- les décisions tactiques qui sont des décisions importantes prises par les niveaux intermédiaires de la hiérarchie (choix d'un fournisseur, lancement d'un produit,..).
- les décisions opérationnelles qui sont des décisions courantes et répétitives dont les effets sont limités.
- les décisions de routine qui sont des décisions prises sur la base d'instructions données au préalable.
- élaboration et examen des solutions à l'aide d'informations ce qui suppose l'existence d'un SI performant.
- le choix d'une solution qui correspond à une prise de décision ; ce choix peut être effectué en état de certitude, en état de risque, en état d'ignorance,&ldots; ; de plus le choix n'est pas uniquement rationnel et l'intuition l'emporte sur la logique ; par ailleurs la prise de décision est le fruit de multiples contraintes. Pour limiter le caractère risqué de la décision le décideur peut utiliser un certain nombre d'outils d'aide à la décision (voir Section II).
- la mise en uvre de la décision
- le contrôle de lé décision.
Pour qu'il y ait prise de décision, il faut que le gestionnaire fasse des choix et il peut se trouver en situation de certitude ou au contraire d'incertitude quand aux conséquences de ses décisions. Le dirigeant prend ses décisions en se servant de son intuition, de son jugement et de son expérience. Il peut aussi se servir d'outils d'aide à la décision :
- la programmation linéaire qui permet de déterminer en fonction de certaines contraintes (capacité de production d'une machine) les valeurs à attribuer à certains critères pour obtenir un gain maximum (maximiser) à un coût minimum (minimiser).
- la technique de l'actualisation et le choix d'un investissement :
- le taux de rentabilité interne (TRI)
- le SIAD (Système Interactif d'Aide à la Décision) : il collecte des données significatives, les synthétises puis teste les différentes solution possibles. Le SIAD s'appuie sur une technologie informatique interactive et conviviale qui utilise un langage évolué dit de 4ème génération permettant à l'utilisateur, au décideur, d'utiliser le langage naturel ; le SIAD est adapté à tous types de décisions que le problème soit simple ou complexe, que la décision soit unique ou répétitive.
- le système expert : c'est un programme associé à une base de données capable de reconstituer le raisonnement humain dans un domaine déterminé (médecine, finance,&ldots;). Il est associé à une base d'inférence. Le champs d'application des SE est large :
- diagnostic technique
- dans la gestion
- les tableaux de bords qui contiennent un certain nombre d'indicateurs sur l'entreprise : chiffre d'affaire global et par produit, recettes, coût de reviens, nombre de commandes, niveau des stocks,&ldots;